dimanche 12 octobre 2014

EUROPE: Que veut la France ?

Au delà du sentiment que nous avons d'être soumis depuis près de trente ans, pour la construction européenne, à un comportement et à un raisonnement fondés sur la disparition progressive de l'Etat national, on constate à  la lumière des faits, que ceux-ci confirment, manifestement, qu'il y a bien une volonté méthodique évidente à vouloir priver le souverain, le peuple français, de son organisation politique dont il s'est doté: au nom du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple.

Ainsi est-on en droit aujourd'hui, parmi les singularités qui caractérisent notre pays, de se poser la question suivante: La remise en cause  de la notion d'égalité des nations européennes au regard du droit international, pour faire place à un Etat fédéral européen est-elle la seule voie possible ? Et, tous ceux, dont c'est le but essentiel et que le hasard a permis que le destin de la France arrive entre leurs mains, ont-ils toujours mesuré toutes les implications d'une telle entreprise.

Enfin, sous prétexte de rassasier un désir économique, et sans respect du droit sacré de la nation, veut-on priver la France de sa propre vision, de ses propres règles sociales, culturelles et économiques ? Veut-on encore brisée, son unité morale et mentale ? La France dans sa forme politique actuelle doit-elle disparaître, et avec elle, la représentation qui place  l'Etre humain au centre de l'Histoire ? En d'autre terme veut-on la mort de la France en tant qu'Etat ? Veut-on aussi allumer le feu de la sédition et réveiller les conflits qui dévorent la jeunesse, alors que l'Histoire nous enseigne qu'on ne retient pas indéfiniment un peuple fier et indépendant dans la servitude fut-elle celui d'un pouvoir européen ?

Courageux, dans un silence "apparent", le peuple compte les événements passés ...Observe le présent, et puis arrive, à l'heure marquée la punition; réprouvé par la conscience.

France, pays recru d'épreuves, seras-tu soudain accablés de maux, de batailles livrées et perdues; sources de larmes; verras-tu la servitude où ton Peuple s'est soumis ? Ta fin est-elle proche ?

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